Arnauld Pontier
Littérature générale et imaginaire

F.E.L.I.N.E. (tome 1)

Parution : 1er avril 2017

Sélection Prix des Aventuriales 2020
Sélection Prix Rosny Ainé 2018
Finaliste Prix Bob Morane 2018

LE QUATRIEME DE COUVERTURE

Son maître l’avait bien formée : elle atteignait toujours le point vital. Ses adversaires n’avaient aucune chance. D’autant que la Phase lui conférait un avantage temporel imparable. Elle pouvait aussi se travestir ou user de ses charmes ; c’était également une experte en matière d’infiltration. Mais malgré son habileté et sa puissance, elle n’était pas libre : elle était sous la tutelle du Superviseur, qui, au gré des événements, l’envoyait aux quatre coins de l’univers, en mission pour le compte du Central...

Elle ne s’était jamais posée de questions sur le bien-fondé de ces missions, sur ses soeurs de Materna et sur sa propre nature, jusqu’à ce que les Déviants prennent contact et qu’une mystérieuse organisation, Arach, s’en mêle… Tous prétextant détenir la vérité sur elle et sur son employeur, la F.E.L.I.N.E. : la Force d’Élimination, de Libération et d’Intervention Nano-Équipée…  


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 Revue de presse 

LE GALION DES ETOILES

Quelle aventure ! Dur de décrocher tant le rythme est élevé, tout s'enchaîne à merveille, l'écriture est fluide, c'est un véritable plaisir.

L'auteur, que j'ai découvert avec Sur Mars, livre ici une toute autre facette de son talent. Je ne peux que confirmer tout ce qui est écrit [par Jean-Christophe Gapdy]. 

Et cette fin! Incroyable ! Et même si, effectivement, on s'attend à un retournement, jamais je n'aurais imaginé ça...

Je n'ai qu'un seul regret, celui de n'avoir pris que le premier tome auprès de l'auteur...

Djackdah Nielle - 22 octobre 2019


Quelles étranges sensations, quels étonnants sentiments, j’éprouve en reposant ce premier opus de la « FELINE » d’Arnauld Pontier.

D’abord, il faut que je souffle un peu et que je prenne conscience que je me suis fait bluffer et blouser en beauté et avec un indicible plaisir par une fin que presque rien ne laissait présager, une pirouette jubilatoire pour le lecteur que j’ai été.

Ensuite, il me reste cette impression, arrivée très tôt, presque dès les premières pages, d’avoir lu non pas un roman SF classique, mais un mélange de Pulp et de BD, une impression qui donne l’envie irrépressible de saisir sans attendre le deuxième volume, de le dévorer aussi vite.

Et dire que je m’attendais à une « simple » histoire de superhéroïne et de super-soldate. Pourquoi ? Parce que FÉLINE (je m’autorise à retirer les points) est une femme. Elle est « F.E.L.I.N.E. 7.2-7 », mais veut être appelée Lina, bien que le « Superviseur » ne l’accepte pas. Une jeune femme, belle, sensuelle et terriblement dangereuse, qui dispose de véritables pouvoirs surhumains, tels que la capacité de se Déphaser dans le temps, d’user de ses Améliorations, et je passe sur tous ses gadgets incorporés à son corps, afin de tuer. Parce qu’elle est une tueuse, d’une efficacité redoutable que le Central envoie çà et là dans l’Univers à la recherche de certaines personnalités fortes, dont des Déviants, à éliminer. Si ce n’est que... Lina va se poser des questions sur ces missions, sur son rôle et sur ces Déviants qui vont apparemment tout faire pour l’amener dans leur giron. Alors que, de l’autre côté – bien malin qui saurait dire quel côté afin d’arriver à la fin – l’étrange groupe Arach veut la tuer, elle et ses sœurs.

Ça, c’est la base de l’histoire, qu’il faut ignorer purement et simplement si vous ne voulez pas tomber dans le piège parfait que vous tend Arnauld Pontier. Entre les cybes, les Organs, les Lixiens, les Cyans et ces deux groupes que sont les Déviants et les Arach, mais aussi les agents doubles et triples, notre belle Lina va avancer d’interrogations en incertitudes, de questionnements en faux-semblants. Elle qui prépare chacune de ses missions avec une minutie incroyable va se retrouver en péril, tant à cause de bugs du Superviseur que de pièges qu’on lui tend.

J’ai eu plusieurs fois l’impression de me retrouver dans la BD de « L’empire des Mille Planètes » en lisant les descriptions des décors, la duplicité des personnages et j’ai même souri en songeant à Laureline lors de la fête impériale face à certaines scènes. C’est parfois kitch à souhait et c’est plaisant ; on songe effectivement aux héroïnes auxquels l’auteur fait référence dans sa dédicace initiale – Barbarella, Leelo, Yoko Tsuno et les autres – tant notre Lina est volontaire et pugnace.

Bref, il faut foncer si vous aimez le Pulp (avec ses héroïnes et héros qui gagnent), les BD (avec ces cases colorées et brillantes d’univers étonnants, les planètes dont « Cyan » valent le déplacement à elles seules), la SF du côté humain (laissez tomber la hard-science, on se déplace dans l’univers d’un claquement de doigts en Aviso ou par téléport, on peut communiquer sans s’inquiéter de la distance, et j’en passe), si une ou deux scènes explicites de sexe ne vous dérangent pas (avec quelques détails crus, mais somme toute assez légers), si vous appréciez…

Stop ! Ne vous posez pas de questions inutiles. Lisez-le !

Jean-Chrisophe Gapdy - 15 octobre 2018


L'ECRAN FANTASTIQUE
Décembre 2017 - Numéro 392

Lina, ou plutôt 727, est une F.E.L.I.N.E, autrement dit une Force d’Élimination, de Libération et d’Intervention Nano-Équipée. Et la meilleure des Augmentées de dernière génération !
Son rôle : accomplir des missions pour le compte du Central par l’intermédiaire du Superviseur.
Mais est-elle vraiment la garante de la liberté et du droit de l’espèce humaine ?
Les machines se sont-elles retournées contre l’homme comme le prétendent les déviants ?
C’est ce qu’elle devra découvrir au cours des missions qui lui sont confiées.
Mais qui est-elle en définitive : une humaine ou une machine comme le prétend Lars Hamilton, le maître suprême d’Arach, qu’elle est chargée d’éliminer ?

C’est avec délectation que l’auteur propulse son héroïne, dotée de technologies à faire pâlir Mr Q, dans les pires situations, quitte à ce qu’elle paye de sa personne pour parvenir à ses fins. Barbarella vient de se trouver une héritière.

Jean-Pierre Fontana

 

EMAGINAROCK
10 octobre 2017

Force d’Elimination, de Libération et d’Intervention Nano-Equipée, cela donne l’acronyme F.E.L.I.N.E., titre de ce court roman de science-fiction d’Arnauld Pontier paru chez Rivière Blanche. Qu’on l’appelle 727 ou Lina – ce qu’elle préfère – l’héroïne est une d’entre elles. Son rôle est d’assassiner les cibles désignées par le Central. Elle a été conçue, entraînée et formatée à ce dessein. Humaine, ses augmentations lui permettent d’avoir le dessus sur quasiment tous ses adversaires. Consciente de sa mortalité, elle sait néanmoins se préserver quand la situation l’exige. Elle a aussi un atout qui la rend si particulière : la Phase, qui lui permet d’accélérer toutes ses actions, la rendant temporairement invincible.

Le roman commence par une mission de Lina, un assassinat somme toute assez ordinaire pour elle, mais qui va radicalement changer sa vision du monde et du rôle qu’elle y tient. En effet, le Central n’est pas humain, mais une machine. Dans ce futur, les machines régissent la vie des hommes. Le combat de Lina est la lutte contre l’opposition au pouvoir établi des machines, à savoir des humains qui se font appeler les déviants. Lors de cette mission, elle va aussi découvrir l’Arach qui se bat tant contre le Central que contre les déviants. Quel sera dorénavant son rôle entre ces trois factions ?

L’écriture d’Arnauld Pontier se déguste ici comme un entremets qui, bouchée après bouchée, dévoile des saveurs nouvelles. Nous commençons ainsi avec une science-fiction classique au charme désuet des années 70 où il fallait toujours inventer de nouveaux termes pour décrire les objets, concepts et pensées de l’avenir. Nous poursuivons par un rythme, des combats réguliers où l’expertise de l’auteur dans les arts martiaux peut s’épanouir pleinement. Un contexte de complot, de diplomatie, d’agents doubles ou triples vient corser l’affaire. Enfin, une pointe d’érotisme vient donner au tout une harmonie qu’un œnologue qualifierait de capiteuse.

C’est à un repas de l’esprit que nous sommes conviés par l’auteur. Comme pour un plat, c’est d’abord le regard qui se pose. Et ici, c’est sur la couverture où Mike Hoffman nous offre encore la vision d’une femme, cette fois-ci, une guerrière peu vêtue qui nous donne le sentiment d’une beauté venimeuse. À l’esprit vient alors l’image de Barbarella et de tant d’autres héroïnes qu’Arnauld Pontier évoque avant le premier chapitre. Mais F.E.L.I.N.E. va bien plus loin qu’une simple dégustation et nous amène à bien des réflexions.

Tout d’abord, l’univers évoqué y est riche et dense. En effet, il y a des humains, des humains augmentés, des cybes, sorte de machines à l’apparence humaines, et des organs, êtres organiques créés de toutes pièces et sur commande. La première réflexion porte donc sur la réalité quand les divers intervenants de cet avenir peuvent être si variés, avec des motivations si différentes.

Les inventions y sont aussi remarquables. Pour ne pas gâcher le plaisir de la lecture, j’évoquerai juste le tatouage animé qui m’est apparu comme une possibilité future de cet art tout à fait réalisable dans les années à venir. Le Central, lui, nous évoque un futur où la révolte des machines n’a pas eu lieu, mais où la soumission passive de l’humanité a été acceptée, jusqu’à la rébellion des déviants évoqués. C’est une autre réflexion que notre dépendance de plus en plus prégnante aux algorithmes, aux calculs et demain aux IA qui pose question alors que des personnalités de premier plan comme Elon Musk ou Stephen Hawking commencent à nous alerter sur le sujet.

Enfin, et c’est là ce qu’il me semble être au cœur du propos d’Arnauld Pontier. L’humanité augmentée, le transhumanisme, est-elle encore une humanité ? L’humanité qui utiliserait une évolution, non plus naturelle, mais artificielle, comme nous le pratiquons déjà organiquement sur les plantes et les animaux, peut-elle encore être qualifiée d’humanité ? Au final, transhumanisme et identité sont-ils compatibles ? Déjà ces questions se posent et vont dans un avenir proche devenir de vraies questions de société. L’aborder au travers de la littérature permet déjà une prise de conscience de ces enjeux, avantages et risques. Tout cela m’amène à conclure que F.E.L.I.N.E. n’est pas qu’un roman, mais qu’il peut néanmoins être pris en tant que tel, dans l’attente d’une suite qui sera bien intéressante à explorer également.

Chris Duparc

 

AMAZING STORIES
12 juin 2017

Arnauld PontIer est un auteur un peu atypique dans le milieu de la SF. Il a en effet écrit aussi des romans de littérature générale. Autant dire que l’on ne s’attendrait pas à ce qu’il écrive des romans extrêmement pulp comme celui ci.

Lina est une transhumaine, l’une des 8 F.E.L.I.N.E. chargées par Central d’abattre les ennemis de l’humanité. Bardée d’augmentations cybernétiques et biologiques, elle peut surtout compter sur la Phase, ce pouvoir qui lui permet de passer en super vitesse. Confrontée aux Déviants, censés être les ennemis de Central, ceux-ci lui font une proposition qu’elle ne peut refuser. Devenue agent double, elle se trouve confrontée à la mystérieuse société secrète fanatique Arach, qui semble vouloir dominer l’humanité. Elle devra mener une dangereuse mission d’infiltration pour parvenir à décapiter la tête de l’organisation.

Lina nous fait beaucoup penser à Cybione le personnage d’Ayerdhal. Mais les inspirations d’Arnauld Pontier ne semblent pas toutes littéraires. On retrouve la sensualité et l’univers cosmopolite qui faisait le charme de Cobra, le manga de Buichi Terasawa, mais également la violence décalée des bandes dessinées britanniques de 2000AD, sans oublier les femmes fatales badass de Metal Hurlant.

Autrement dit un cocktail éminemment recommandable, qui montre que l’échange entre les média peut totalement renouveler l’écriture pulp.

D’ailleurs le pulp puise ici beaucoup à l’actualité et sous couvert d’aventures débridées, nous avons un sous texte politique qui montre que l’auteur se préoccupe bien de son époque.

Fabien Lyraud

 

DELICE & DAUBES 
21 mai 2017

|...] je peux causer de ce bouquin que je viens de terminer sans déplaisir. Il s’inscrit dans la tradition de la SF de papa, des space-op’ où on se déplace d’un bout à l’autre de la galaxie sans souci avec le temps ni la relativité. Pour changer, c’est une héroïne, un peu à la Barbarella, qui dispose de superpouvoirs et ne déteste pas les parties de jambes en l’air. Elle fait aussi un peu James Bond avec permis de tuer les ennemis de son Superviseur, une de ces IA qui font la pluie et le beau temps dans la galaxie.

Mais ces « déviants » qu’elle doit éliminer sont-ils vraiment les méchants ? Ils prétendent vouloir reconquérir la liberté que la machine a confisquée aux hommes et aux autres peuples humanoïdes. Et elle-même, avec sa capacité extraordinaire à se déplacer plus vite que le temps, est-elle aussi une machine ? Notre héroïne trouvera une partie des réponses après moult aventures, tribulations, combats, trahisons et retournements de situations. Distrayant, sans prise de tête et d’une longueur optimale (181 pages).

Henri Bademoude


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 L'avis des internautes 

 

AMAZON

La forme ET le fond. Très bon univers et intrigue. Je vous me conseille. Je viens de commander la suite : L'équilibre de l'extinction - 30 juillet 2018


L
ES CHEMINS DE KHATOVAR

F.E.L.I.N.E. est un pulp moderne suvitaminé à la pop culture. L'héroïne Lina est membre de la F.E.L.I.N.E. ( Force d'Elimination, de Libération et d'Intervention Nano Equipée). Une cyborg de combat qui ne recule devant rien pour éliminer les cibles que lui désigne Central, l'IA qui protège la Fédération. Mais elle va se retrouver en contact avec de Déviants qui lui révéleront une vérité qui diffère de celle que l'on veut bien lui dire. Et en plus une mystérieuse organisation nommée Arach s'intéresse de trop près à elle.

L'ambiance rappelle celle de Cobra avec une héroïne sexy et meurtrière dans un univers de space opera archétypique. Mais l'on pensera à Metal Hurlant ou aux BD anglaise de 2000AD. Il y a du sexe et de la violence. Mais ici les scènes de cul ne sont pas gratuites. L'adversaire final n'a rien à envier au colonel Kurtz d'Apocalypse Now.

De la bonne littérature populaire qui joue la carte du dialogue avec les autres médias. C'est évidemment chez Rivière Blanche.

Fabien Lyraud - 19 avril 2018

 

FACEBOOK 

Il y a une pincée de "Robocop", quelques saupoudrées de "Total Recall" et surtout un cuisinier différent et talentueux. Que dire qui n'ait pas déjà été dit ? je ne sais pas... C'est vrai que le personnage est intéressant. C'est vrai que l'histoire est palpitante. C'est vrai que la fin est bien trouvée. Et c'est vrai qu'il me faut la suite !

Marcel Pfefferlé - 09 septembre 2020


J'avais lu l'année dernière, du même auteur, Le cimetière des anges, un roman historique crépusculaire sur la première guerre mondiale, légèrement teinté de fantastique, qui m'avait frappé au cœur. Ici, changement total de registre, Arnauld Pontier se lance dans le premier volet d'une trilogie de space opera basée sur les pérégrinations d'une tueuse cybernétique de choc et de charme.
Pour respecter les codes du pulp – ce qui est parfaitement assumé par l'auteur – l'écriture devient beaucoup plus accessible que dans le Cimetière des anges, sans pour autant sombrer dans l'écueil du simplisme, et l'on suit avec plaisir et intérêt les aventures trépidantes de cette Lina, au carrefour de Cyberpunk, de Drôles de dames et des films d'arts martiaux chinois, écrites avec un plaisir visible et communicatif, de rebondissement en révélation.

Personnellement, j'ai tendance à préférer la SF "réflexive", voire "idéologique", à la SF légère... Et pourtant, je me suis laissé emporter par F.E.L.I.N.E. Il faut dire que bon sang ne saurait mentir et que ce court roman n'est pas aussi innocent qu'il y paraît au premier abord.

En premier lieu, l'intrigue est quand même assez complexe : entre le Central, les déviants, Arach, les agents doubles et même les agents triples, j'ai bien failli m'y perdre une ou deux fois, d'autant que le bougre entretient savamment le mystère sur "qui roule pour qui".

Ensuite, l'histoire revisite de façon assez originale le vieux thème de la machine qui se retourne contre son créateur... Des articles récents de certaines sommités en la matière disent que bien loin d'être un délire issu de l'esprit malade du scénariste des films "Terminator", une éventuelle prise de pouvoir des intelligences artificielles pourrait bien devenir, à moyen terme, un risque réel.

Arnauld Pontier évite également avec talent l'écueil du manichéisme. Le "central", intelligence artificielle impitoyable, n'accepte pourtant pas l'esclavage d'une espèce par une autre (sans doute est-ce inscrit dans ses algorithmes ?), alors que le chef des déviants, dont le but est normalement de sauver l'humanité contre les robots et les "cybes", est une ordure de toute première catégorie qui ne recule devant aucune infamie pour parvenir à ses fins.

Enfin, le traitement du mensonge est royal dans ce bouquin. C'est quasiment un personnage à part entière : tout le monde ment à tout le monde, avec une régularité de métronome... Triste écho du monde réel, qui semble de plus en plus régenté par l'argent... et le mensonge.

Le dénouement, très inattendu, est particulièrement réussi. Cela a déjà été dit, mais il convient de le souligner.

Patrice Quélard - 10 février 2019


En le refermant, j'ai pris conscience que je m'étais fait bluffer et blouser en beauté et avec un indicible plaisir par une fin que presque rien ne laissait présager, une pirouette jubilatoire pour le lecteur que j’ai été...

Et il me reste cette impression, arrivée très tôt, presque dès les premières pages, d’avoir lu non pas un roman SF classique, mais un mélange de Pulp et de BD, une impression qui donne l’envie irrépressible de saisir sans attendre le 2ème volume, de le dévorer aussi vite.

Jean-Chrisophe Gapdy - 13 octobre 2018

C'est en lisant une petite critique de ce livre par Hervé Thiellement que l'envie de lire ce roman m'est venue. La critique était plutôt positive, ce qui, quand on connaît le gars, veut dire que le bouquin est vraiment bien ! (Pour lui, Les Misérables doit être un petit roman d'aventures bien sympathique).
Alors pour revenir à nos moutons, ce petit roman est effectivement sympatoche et offre un bon petit moment de lecture.

Ce récit se déroule sans aucun temps morts et ménage son lot de surprises et de rebondissements divers et, sur la dernière partie, prend même quelques accents dicksiens quand notre dangereuse héroïne apprend qu'elle n'est pas forcément ce qu'elle croyait être....
Lina (prénom auto-choisi), quand elle ne tue pas ses semblables, adore, tous sexes confondus, faire l'amour avec eux.

Et on peut affirmer aussi que l'écrivain est aussi fasciné par la technologie et qu'il a affublé son héroïne d'un sacré paquet de gadgets qui ferait passer James Bond pour un ringard à peine mieux loti qu'un Sherlock Holmes sans loupe !

Nanodispositifs d'augmentation, ongles fouisseurs mortels, dent équipée d'une dose de « cicatrix » suffisante pour refermer immédiatement la plaie d'une blessure par arme blanche, capsule spatiale camouflée en fausse météorite, combinaison furtive, implants auriculaires réducteurs de bruit, thermorégulateurs, GPS, vision nocturne automatique, ballon autogonflant, fildariane.... n'en jetez plus ! C'est un poil trop ! Et je ne parle pas du déphaseur et autres armes soniques qui font imploser son adversaire !

Mais bon, le principal est bien que le roman soit prenant, il l'est, et qu'il se lise avec plaisir, c'est aussi le cas. Donc, F.E.L.I.N.E. est un chouette petit bouquin de science-fiction idéal pour lire pendant les vacances en bronzant sur la plage.

Fantasio Ardennes - 26 juin 2017


Une F.E.L.I.N.E. n'est pas une femme ordinaire. Elle ne sait pas qui elle est vraiment. Humaine ou machine ? Mortelle ou immortelle ? Experte en arts martiaux, elle est capable de se déplacer à une vitesse telle que le temps s'immobilise. Elle est née pour tuer. Mais elle sait aussi aimer.

Arnauld Pontier est manifestement un expert en art martiaux, car les combats de la F.E.L.I.N.E sont décrits dans les détails. Mais c'est aussi un auteur qui sait habiter ses personnages. Son roman n'est pas seulement le récit d'une femme fatale (au sens létal du terme), libre et sensuelle ; c'est aussi l'histoire d'une femme qui s'interroge sur elle-même, sur les autres, et sur le sens de sa vie. Ce n'est pas non plus un roman prise de tête, avec des personnages tordus ou torturés. C'est un roman qui se lit vite, parce qu'on rentre vite dedans. Bref, c'est un roman sorti chez Rivière Blanche. Et donc, par définition, c'est du bon ;-)

Dumè Antoni - 10 juin 2017

F.E.L.I.N.E. : un roman qui ne vous laisse aucune chance de le lâcher !

Il fallait oser ! Avec un titre et surtout une illustration de couverture pareille, pas question de faire dans la mièvrerie et dans l’ennui ! Arnauld Pontier harponne son lecteur dès les premières lignes, en donnant immédiatement le ton de cet ouvrage, très documenté comme à l’habitude chez cet auteur.
Même si l’on ne connaît pas les références féminines marquantes de la science-fiction, qui ont inspiré Arnauld, on ne reste pas indifférent à cette Féline et à ses exploits, qui donnent envie de la connaître mais en étant de son bord !

Surtout ne pas manquer le chapitre VIII, particulièrement suggestif, élégant et palpitant !

Plantez vos crocs avec délectation dans cet ouvrage, que vous relirez sans doute plusieurs fois ! 

Miguel Barillot Hernando - 16 juin 2017


UNIVERSELICEC

[…] cette histoire m'a bien captée... loin du monde [...] Comme d'habitude, tu as l'art de nous emmener loin, très loin, en compagnie de femmes charmantes […] J'ai été complètement happée lors de la confrontation de Lina/Mylaine […] De là jusqu’à la dernière page, j'étais à fond ! Merci beaucoup pour ce plaisir partagé entre toi  - l'écriture - et nous - tes lecteurs !

Cécile - 18 avril 2017

J'ai apprécié le style fluide, enlevé, dynamique, comme l'héroïne. J'adore les romans où l'on ne comprend pas l'histoire au bout de quelques pages. Là, il faut atteindre la fin pour saisir la vérité (mais quelle vérité ?). Qui est vraiment cette F.E.L.I.N.E ? Qui dirige qui ? [...] Ce roman de science-fiction aborde des questions que je me pose sur l'importance que l'on donne, de plus en plus, aux robots - qui parviendraient bientôt à penser par eux-mêmes, voire à prendre des décisions. Que va devenir l'humanité ?

En résumé, un excellent roman (comme d'habitude), qui pourrait peut-être intéresser un cinéaste comme Besson ? Bravo ! Le prochain, c'est quand ?

Francis - 29 avril 2017


BABELIO

Le lecteur suit les aventures de Féline, une Lara Croft du futur, sexy et dégourdie aux ordres d'un gouvernement intergalactique. Sous sa plume toujours fine (mais néanmoins plus accessible que dans certains de ses autres romans), Arnauld Pontier nous invite à réfléchir sur notre responsabilité collective vis-à-vis de la marche du monde et surtout de la difficulté d'y voir clair entre les objectifs de ceux qui se prétendent nos sauveurs et de ceux qui se prétendent nos amis.

Un roman qu'à peine terminé, vous relisez sous l'angle différent que la chute donne à votre deuxième lecture.

Romanesca - 27 juillet 2017

Une très belle découverte et un final perturbant qui donne envie de le relire

F.E.L.I.N.E ou la Force d'Elimination, de Libération et d'Intervention Nano-équipée.

Notre protagoniste principal, 727, dénommée elle-même Lina, est une humaine qui a été éduquée pour être améliorée tant dans ses aptitudes physiques qu'intellectuelles. Son habileté et sa puissance lui valent de nombreuses missions d'infiltration et de meurtres aux ordres d'un Superviseur (machine orbitale associée à tout humain "Augmenté"). Lui-même aux ordres du Central.

Nous nous lançons à la suite de Lina directement au cœur de l'action et de sa mission. Pas de chichi ni de bouée, l'auteur nous jette dans le grand bain de suite. Le lecteur découvre certaines particularités de la F.E.L.I.N.E et de ses membres au travers des actions de notre personnage principal. Les scènes de corps à corps sont maîtrisées et décrites avec force détails, parfois peut être un peu trop techniques pour moi, je l'avoue, qui n'y connais pas grand-chose en combat rapproché et diverses méthodes de lutte. Pourtant ce n'est pas trop gênant car l'action suit sa logique et l'inconnu est englobé par votre cerveau dans la globalité des mouvements, de ce fait on suit cela d'un œil attentif surtout au résultat.

Lina est parmi les meilleures de sa promo, c'est ce qui va lui valoir une rencontre particulière avec les Déviants et particulièrement Kaïrma. Et là où la jeune femme suivait les ordres sans se poser de question, va s'incruster un grain de sable qui va gripper la machine bien huilée de sa vie programmée. Lina est un personnage vraiment intéressant pour cela. A partir du moment où un doute se fait jour dans son esprit, elle ne va plus obéir aux ordres aveuglément mais tenter de trouver les bien-fondés de ses missions et des meurtres qu’elle va commettre.

C'est alors que l'auteur va nous plonger réellement dans son scénario. Le complot devient complexe, les ramifications nombreuses et parfois improbables tant elles semblent irréelles. La trame de la toile semble se resserrer pour la FELINE et ses agents 7.2.
A qui faire confiance ? Tous semblent avoir des raisons de méfiance.
Lorsque le groupe Arach entre dans l’équation, la mission de Lina devient quasi-impossible.

Ses questionnements sur le bien-fondé de ses actions pour le Central vont prendre alors une place prépondérante mais ce ne sera pas tout. Car elle veut comprendre et choisir son camp avec intelligence et non juste parce qu'elle a été "programmée" pour cela.

Les personnages comme Lina sont attachants par ce qu’ils nous montrent comme humanité malgré une formation de tueuse froide et implacable. Elle va évoluer et ses questionnements prouvent une remise en question forte de ses acquis. Chaque action de chaque camp va être soupesée, décortiquée ; cela donne ainsi un récit d’espionnage empli d’agents doubles, d’actions, de méfiance et de rencontres improbables.

De plus, au fil des pages qui défilent, des révélations vont faire jour et plonger le lecteur dans une drôle de situation.

Mais j'avoue, que ce que j'ai le plus apprécié, c'est cet épilogue qui nous laisse dans la perplexité totale. Cette fin qui chamboule tout est vraiment l’ouverture à de nombreuses questions, à une envie de relire le roman pour essayer, les yeux éveillés cette fois, de découvrir des indices sur LA révélation.

Merci pour ce récit captivant dont l’auteur a su éveiller mon impatience en me promettant un préquel qui nous donnera les réponses attendues. C’est une magnifique découverte que ce roman d’anticipation. La SF ne fait pas partie de mes genres de prédilection mais Arnauld Pontier a un style vivant et une plume enthousiaste qui ont su me plonger dans le récit. Pour la non-fan de SF que je suis, j'ai découvert là une plume aussi agréable que son auteur et un monde vraiment intéressant.

Aely Nah - 24 mai 2017

Critique également reprise sur AMAZON + sur AU COEUR DE L'IMAGINARIUM + LES PASSIONS D'AELY

 

LA TANNIERE DE L'ORK BOURRE
09 octobre 2017

Lina est une F.E.L.I.N.E., une membre de la Force d’Elimination, de Libération et d’Intervention Nano-Equipée.

Lina est une tueuse, une espionne et un agent implacable, l’agent 727. Mais Lina n’est pas libre, elle est asservie au Central par le biais de son Superviseur, une IA chargée de la surveiller et de la guider tout au long de ses missions périlleuses.

Mais voilà que sa cible, le terrible Naymo, l’ennemi public numéro 1 répertorié par le Central, se révèle vouloir être un allié et lui demande son aide. Selon lui, le Central lui a toujours menti et ne souhaite que l’éradication de la race humaine. Mais finalement, qui ment le plus parmi toutes ces factions ?
Malgré plusieurs incohérences et contradictions, ce livre reste une bonne histoire pleine de rebondissements et de suspense qui nous décrit un autre futur policé par les machine.