Arnauld Pontier
Littérature générale et imaginaire

Le Fruit du silence

© Actes-Sud.

Parution : 3 mars 2008

LE QUATRIEME DE COUVERTURE

Quand André rencontre Flora dans un bar espagnol, un soir de 1967 à Paris, il est immédiatement subjugué. C'est elle la tant attendue, celle qui doit bouleverser sa vie. Plus rien ne compte alors que la revoir, lui parler, entretenir le lien qui s'ébauche et qui devrait les unir à tout jamais. Avec l'espoir vient la pudeur, et André garde cet émoi pour lui seul, n'en parle pas à Jurij, un ami de toujours qui lui rendait visite, déjà, à l'orphelinat, et qui vient de réapparaître après plusieurs mois d'un mystérieux voyage. Russe ou peut-être Polonais - il n'aime pas évoquer ses origines -, Jurij est surtout écrivain, opiomane et torturé par ses souvenirs.

Le Fruit du silence est l'histoire d'un homme qui tombe amoureux et qui croit tout à coup que le bonheur lui est permis, comme si le passé n'existait pas, comme si on n'était pas inexorablement coupable d'être celui qu'on est. Tissant une intrigue qui nous emmène de Majdanek à Paris, de Bruges à Venise, de 1944 à 1967, Arnauld Pontier, porté par un souffle romanesque à la prose exigeante, stigmatise la faute des pères et constate l'impossible rédemption.

La couverture est un détail d'une oeuvre de Paul Schulenburg.


 En savoir plus Lire l'argumentaire

Paris 1967, a man instantly falls passionately in love with a woman. 1964, a man who is seriously ill goes in seach of his son. A man tormented by his past appears to know the links between them all. A complex story handled delicately.


 Revue de presse 

 

GALA
N° 776, du 23 avril 2008

Paradis Perdu

C'est l'histoire d'un coup de foudre. Nous sommes en 1967 à Paris, André aperçoit Flora dans un bar et l'aime immédiatement. Instinctivement... Mais que vient faire l'enigmatique et troublant Jurij, rescapé ou bourreau des camps de la mort, dans cette romance ? Quête des origines, livre sur le pardon, Le Fruit du silence trouve son souffle quand la trame romanesque s'accélère et nous emporte dans les tourments de l'âme humaine. On s'attache à ces personnages modelés dans la douleur.
Certainement le plus personnel des romans d'Arnauld Pontier, le plus réussi aussi.

FRANCE INTER
NOCTILUQUE du lundi 19 mai 2008

"Le Portrait d'un roman", une émission de Brigitte Kernel


SITARTMAG

14 juillet 2008

La vie derrière soi

Au départ, l’histoire peut sembler simple : un ancien déporté, Gert, et son fils, André, séparés par la guerre ; entre eux, un seul homme qui puisse faire le lien, Jurij, opiomane, écrivain, qui a veillé de loin sur l’enfance d’André, lequel a grandi à l’Assistance publique.

Pourtant, hormis un pan de passé, André et Jurij n’ont pas grand-chose en commun quand, en cette année 1967, le premier, devenu jeune homme, retrouve celui qui pourrait faire figure de père et se met à l’écoute de sa désespérance, dont on ne sait exactement (du moins pas encore) ce qui a pu l’engendrer, à l’écoute de ses tentatives pour échapper à une réalité qui toujours le rattrape, comme le passé dont il ne parle jamais. À cette trame première, vient s’entrelacer une histoire d’amour teintée d’irréalité, quand André croise une jeune femme dans un bar : une figure fascinante, « trop parfaite pour lui », dont il se met à guetter les apparitions sans pouvoir l’approcher, comme « dépouillé » quand il voit d’autres hommes s’intéresser à elle. Toutefois, c’est elle, Flora, qui va permettre à André d’afficher une audace nouvelle, de se découvrir et de mettre des mots sur son identité, car il espère ne pas être seulement un orphelin sans racines, «embourbé dans cette béance de n’être personne et de devoir devenir quelqu’un » .

Le roman débute en 1967 mais c’est quatre années plus tôt, à Venise, que l’on fait la connaissance d’un homme « seul et désespéré » : Gert, ancien déporté, cheminot devenu vagabond depuis qu’il a décidé de partir à la recherche du fils à peine connu ; il a quelques pistes fragiles, dont le nom d’un médecin qui aurait soigné Jurij après la guerre — Jurij, celui qui avait accepté de sauver son fils né en camp de concentration. Jurij et Gert se connaissaient à peine mais chacun, à sa façon et pas forcément dans le même camp, a connu l’amour impossible, le chaos de la guerre et de l’après-guerre ; une période où Jurij est hospitalisé en compagnie d’autres survivants et où il tente de taire son passé et de dissimuler sa véritable identité, tout en essayant, déjà, de combattre ses démons intérieurs.

Traversant de bout en bout le récit, l’idée d’incommunicabilité entre les êtres revient sans cesse, comme inhérente à leur condition : « Tout vrai langage est incompréhensible » dit Jurij, qui opte pour l’écriture, car « écrire est ma langue maternelle », un acte qui permet de conjurer la mort mais qui peut néanmoins « vous replonger dans l’horreur, la souffrance, vous replonger dans le passé, vous tuer, même, parfois. » Alors, au langage, certains préfèrent parfois le silence : un silence salvateur, quand des vies sont en jeu, ou apaisant (comme celui qui unit André et Flora), mais qui porte aussi des fruits bien amers, quand il se fait non-dit, se substitue à la vérité et empêche d’avoir prise sur son propre destin.

Le Fruit du silence est un roman poignant, dont le fatalisme ambiant lui confère des traits assurément tragiques : le dénouement a d'indéniables accents d’ironie dramatique, certains personnages demeurent ambivalents et parfois aveugles ; comme André, impuissant, qui ne sait rien, ne voit rien au-delà de son amour nouveau pour Flora, ne se doute de rien — ni du passé de Jurij, ni de celui de ses parents, ni de qui a pu être sa mère, surtout, ni du tour que l’Histoire se prépare à lui jouer. Car comme le sait Jurij quand il tente de fuir son passé : « La liberté qu’il avait prise en s’enfuyant n’existait pas, elle n’était qu’un leurre ; seul existait le destin. Tout est écrit. » Même si rien n’a été dit.

Quant à Gert, lui connaîtra la vérité, celle de Rachel, rencontrée à Bruges en 1964 ; ancienne déportée elle aussi, Rachel veut déciller Gert qu’elle n’a pas croisé par hasard, tandis que lui ne se doute de rien. Même si la candeur d’André (d’une certaine façon, il ressemble à son père Gert) fait frémir, c’est plutôt Jurij, pivot du récit, qui exerce une véritable fascination sur l’esprit du lecteur, au-delà des notions de bien et de mal, ou encore Rachel, pourtant d’une autre trempe que le précédent, possédant la sérénité de la victime déterminée à se venger, plus énigmatique aussi, et que l’on aurait presque aimé connaître davantage.

Comme dans Le Cimetière des anges, l’Histoire demeure inséparable de l’histoire singulière, et le sinistre tourbillon de la Seconde guerre mondiale plane sans cesse sur chacune des histoires individuelles, révélant les abominations et la noirceur d'âme de certains, sans pour autant gommer leur humanité. Une Histoire que l’on croit loin derrière, mais qui se transmet, en silence, et poursuit son avance inéluctable, contaminant le présent de la génération suivante, celle d’André et de Flora.

On l’aura compris : il est presque impossible de raconter les intrigues qui s’entrecroisent, au risque de trop en dire et d'ainsi dévoiler des éléments et des enchaînements qui permettent au lecteur de reconstruire à loisir le puzzle foisonnant de vies abîmées et de s’investir dans un récit où tout fait sens peu à peu. Un récit dont la construction impeccable va de pair avec une langue minutieuse, à l’instar des romans précédents de l’auteur, qui transcrit finement les complexités émotionnelles et les paradoxes d’existences en mouvement, pour former un bel entrelacement narratif et humain, entre d'une part la joie et l’émoi que peut procurer un nouvel amour et d'autre part les terreurs inscrites dans l’esprit de ceux qui ont connu le pire, indélébiles.

Blandine Longre


LA PRESSE DE LA MANCHE

18 mai 2008

Quand André rencontre Flora dans un bar espagnol, un soir de 1967 à Paris, il est immédiatement subjugué. C'est elle la tant attendue, celle qui doit bouleverser sa vie. Plus rien ne compte alors que la revoir, lui parler, entretenir le lien qui s'ébauche et qui devrait les unir à tout jamais. Avec l'espoir vient la pudeur, et André garde cet émoi pour lui seul, n'en parle pas à Jurij, un ami de toujours qui lui rendait visite, déjà, à l'orphelinat, et qui vient de réapparaître après plusieurs mois d'un mystérieux voyage.

LES NOTES
2008

Titre énigmatique, qui s’éclairera vraiment à la dernière page, mais il est bien question de « fruit », de paternité, de maternité, et – oh combien – de mensonge et de silence, dans ce roman où l’auteur d’Équinoxe (N.B. jan. 2006) ne choisit pas la facilité. En 1967, à Paris, André, orphelin qui a comme père d’emprunt Jurij, écrivain russe opiomane, tombe amoureux de Flora, fausse femme fatale. En 1947, dans l’hôpital psychiatrique d’Ischia, amnésique, entouré d’autres êtres tourmentés, il devient Pawel, Polonais rescapé d’Auschwitz. En 1963, à Venise, Gert, kapo revenu lui aussi d’Auschwitz, croit retrouver la trace du médecin qui a soigné Jurij…

Dans ce puzzle très compliqué, les femmes restent des énigmes. Le sujet est grave, le récit est court, avec des ellipses et aussi de longs développements ; il demande beaucoup d’attention. Cependant la construction alambiquée semble un parti pris sans lequel le roman n’aurait pas existé. Un récit linéaire, plus confortable pour le lecteur, n’aurait pas fait naître la même attente inquiète.

 
LIVRES HEBDO

Son style ne craint pas les images violentes et baroques, précises, dérangeantes.


 L'avis des internautes 


CROIX DU BAC
22 août 2012

Bien écrit, bien documenté, pas étonnant que ce livre ait pris deux ans de la vie de l'auteur. Le Fruit du silence est un ouvrage complexe, qui démêle peu à peu l'écheveau de vies que la guerre 39/45 a enchevêtrées. Un orphelin (l'est-il vraiment ?) rencontre l'amour à Paris, une vingtaine d'années après la fin des camps de concentration ; fasciné par Flora, intrigué par le comportement et les origines de Jurij, l'écrivain ami qui semble fuir une culpabilité mal définie dans la fumée de l'opium, il découvrira peu à peu, en même temps que le lecteur, le lien entre tous les personnages (qui se cache derrière Gert, Klaus, Dora, Sarah...  ?) de ce roman qui, certes, requiert l'attention à la lecture mais difficile à lâcher lorsqu'on l'a entrepris.

Du camp d'extermination de Majdanek en Pologne à l'établissement de soins de l'île italienne d'Ischia, du bar espagnol où se passe l'entrée en contact d'André et de Flora, à Paris, en 1967, de Bruges où Gert se convainc de retrouver son fils, à Malpey, dans le massif de l'Esterel, Arnauld Pontier conduit son intrigue avec dextérité: voyage sur terre et dans l'histoire, dans les consciences, à travers des personnages déterminés par leur passé, celui de leurs parents : bourreau ou victime jusqu'au dénouement qui bouleverse.

Brigitte S.

LA PROMESSE DES MOTS
27 mars 2011

Fils de nazie contre fille de juive. Enfants parjures

Un père à la recherche de son enfant, de jeunes adultes en quête d'une filiation, des hommes et des femmes en souffrance, sont les personnages de ce roman. Brisés par leur passé, ils ne  peuvent se reconstruire puisque dans l'incapacité de trouver l'oubli.

Arnauld Pontier nous entraîne dans un jeu de pistes où chaque titre de chapitre : un prénom, un lieu, une date, fournit des indices, des informations qui permettent au lecteur d'avancer, de relier peu à peu les protagonistes les uns aux autres. Petit à petit, les morceaux du puzzle s'emboîtent, les faits s'assemblent, les liens se créent, le mystère s'éclaicit.

Gert l'allemand, "pour son malheur", court le monde pour retrouver un certain Dr Castello susceptible de le conduire à Jurij qui sait , sans doute, où est son fils, cet enfant qu'il n'a vu que quelques instants à sa naissance.

Jurij, qui change d'identité, se prétend  polonais et juif, dit s'appeler Pawel ? Soigné à Ischia par le Dr Castello, opiomane invétéré, devenu écrivain, personnage fuyant, peu fiable, jamais là où on l'attend !

André, qui n'a pas connu sa mère, sait qu'il est né en Pologne en 1943, connaît Jurij qui venait régulièrement le voir à l'orphelinat. André amoureux de Flora, secrète, insaisissable, elle l'entraîne dans un drôle de milieu qui le déstabilise.

Rachel qui sait mais ne dit rien et par qui la vérité se fera jour. Rachel qui apportera enfin le repos à Gert.

Et puis les autres, Sarah la juive, Ghamal le musulman, Sergio dévoué à Giovanna, Ferraud qui a élevé Flora, Klaus et Dora amis de Jurij, Mechtilde la grande absente. Tous ceux qui ont fait de ce livre une histoire pleine d'humanité.

Bien sûr, ils ne seraient pas là sans le talent de l'auteur qui de son écriture  dense, précise, sans pathos, au plus près de ses personnages,  nous permet de les accompagner sans faillir un seul instant. Cette fois encore, il nous surprend par un dénouement inattendu.

Josèphe Marcy


L'AGORA DES LIVRES
07 juin 2010

Je savais que j'aimerais ce roman.

Difficile, voire impossible de raconter l'histoire. Les intriques s'entremêlent à travers celles des différents personnages. D'abord André, un jeune homme élevé dans un orphelinat visité seulement quelquefois par Jurij, un étrange écrivain opiomane d'une origine trouble : russe ou polonaise, peut-être et Gert un ancien déporté qui recherche son fils, né dans un camp. Et puis encore Rachel, Flora, Ghamal, Sergio...

On passe de l'année 1947 aux années 60, de Paris à Vienne en passant par Deauville, Ischia, Bruges, Venise. Je ne peux pas en dire plus sans tout dévoiler.

Mais je peux dire que c'est un roman poignant, impecablement construit et d'une langue précise et magnifique.

Arnauld Pontier va rejoindre Patrick Modiano, J-M-G Le Clezio et Marguerite Duras sans ma liste d'auteurs les plus aimés.

Mosava

BIBLIOTHEQUE DE THOUARE
20 décembre 2008

Ce roman que l’on pourrait rapprocher d’une longue nouvelle, est difficile à aborder. Sa construction faite de multiples retours et de points de vue différents en rend la lecture accessible seulement à de très bons lecteurs.

L’histoire est tragique puisqu’elle traite des relations entre allemands et juifs pendant la seconde guerre mondiale. Une lectrice a qualifié cette œuvre de « bulldozer » qui écrase tout sur son passage.


RUE DES LIVRES
21 mars 2008

Arnauld Pontier aura plus mis plus de 2 années pour réussir à écrire ce petit bijou de la littérature.

Si les talents de l'auteur ne sont plus aujourd'hui à prouver, il parvient encore à surpendre le lecteur et à le piéger dans le moindre recoin de sa narration et de ses mots.

L'histoire de ce roman commence en 1967, André rencontre Flora dont il tombe éperdument amoureux. Entouré de nombreux amis auxquels il cachera cette passion, il pense qu'à présent tout est possible, tout est permis en faisant fi d'un passé qui pour lui n'existe plus.

Si l'histoire est complexe, le style très personnel de l'auteur et son brio dans le maniement des mots font de ce roman un ouvrage à ne pas manquer. De plus, il parsème son ouvrage de petites phrases ou petits mots en italiques, comme des clins d'oeil discrets.

Equinoxe, son précédent roman m'avait déjà bouleversée. Le Fruit du silence fait partie de ces livres que l'on ne referme jamais totalement.

Marie-Laure

Septembre 2008

J'ai beaucoup aimé, Arnauld Pontier écrit merveilleusement bien et sa narration nous fait oublier les souvenirs tragiques des camps de concentration qui hantent la vie de Jurij.
L'histoire est parfois difficile à suivre mais il y a un lien entre tous les personnages et la fin nous le fait comprendre.

Un livre à lire absolument.

Marijanette


MEDIATEQUE DE LA VILLE DE SAINT-ETIENNE
Décembre 2008


Coup de coeur

Un roman choc, malgré une quatrième de couverture qui annonce une histoire un peu légère.
Une écriture simple, des phrases brèves qui nous emmènent dans des univers différents.
Au fil des pages, nous découvrons des personnages forts, tous avec des déchirures profondes mais qui ont pourtant un passé, un moment de vie commun.


L'ECRIVAIN PUBLIC
14 mars 2008

Une histoire qui nous bouleverse

Une histoire bouleversante, qui vous happe et vous garde en haleine de sa première phrase à sa vérité finale ! Merci à l'auteur.

Et pourtant ce n'est pas la première oeuvre sur ce sujet brûlant, de la guerre et de toutes ses conséqences...
Eh bien l'auteur a justement réussi à nous transporter.
Un style soigné, une écriture recherchée, une histoire magnifiquement illustrée... Un excellent travail.

Des personnages envoûtants, qui nous conduisent avec eux dans leurs souffrances, leur questionnement... Une vérité terrible... Pas besoin de vous en dire plus, sinon de le découvrir et de vous laisser porter.
 
Cécile Fontaine

 Le courrier des lecteurs  


[...] Reprenant le thème antique du fatum et mettant en scène des personnages aux prises avec la force du destin, ce roman aborde avec gravité le devoir de mémoire et de conscience, offrant sous la fiction un plaidoyer contre l'oubli.

Bertrand Delanoë, Maire de Paris - 22 avril 2008

Un grand merci pour ce grand plaisir de lecture [...] Une écriture soignée et recherchée, un contenu formidablement illustré par de nombreuses références historiques, des personnages aussi attachant les uns que les autres... Je me suis laissée envoûter, happée par un suspens mené de main de maître... Du début à la fin, je suis restée en haleine [...] Le ton est juste, les émotions profondes et la vérité déconcertante...

Cécile - 14 mars 2008

J'ai fini de croquer Le Fruit du silence [...] il m'a nourrie comme tous tes romans. Magnifique. Je n'en dirai pas plus [...] le silence est toujours plus éloquent lorsque l'on n'est pas soi-même écrivain. [...] Je vais le relire d'ici peu.

Marie-B - 23 août 2008

[...] Cette plongée dans la mémoire, c'est le cauchemar du XX° siècle qui ne passe pas [...] je vous en ai un peu voulu de m'entraîner dans ce labyrinthe [...]
Finalement, je n'ai pas lâché : le besoin d'aller jusqu'au bout. Votre écriture est efficace.
En découvrant la dernière page, on vous remercie de dire avec autant de franchise que ce fut, pour vous, une véritable épreuve. Je n'en doute pas.
Bref, c'est réussi puisque vous nous emmenez là où vous le voulez.
Je vous souhaite d'autres envies d'écrire, d'exercer votre talent, de vous mettre en danger... de façon moins radicale.

Moïra G. - 2 novembre 2008

« On écrit de son enfance » dit-il, et « ma langue maternelle c’est l’écriture… », répond un personnage du Fruit du silence.

Je pense qu’Arnauld Pontier a fait  siennes l’une et l’autre de ces exclamations.
C’est pourquoi, comme le livre qu’il libère, Arnauld Pontier laisse toujours quelque chose de lui-même dans une rencontre. A nous de savoir accueillir ce don qu’il nous fait et de le faire vivre en nous.

Arnauld Pontier, une rencontre à provoquer.

Gérald de Murcia - Aux livres Citoyens ! - juillet 2008

 [...] j'aime beaucoup la construction de vos livres imbriquée et votre laconisme (je veux dire que vous dites beaucoup de choses en un texte assez bref).

Parfois je me demande si vous ne voulez pas prouver que vous écrivez bien [...] vous écrivez bien parce que vous êtes juste : point barre.

François R. - 2 juillet 2010