Arnauld Pontier
Littérature générale et imaginaire

La marelle Hopscotch (novella)

Collection "Eclats de Lune"

Parution : Juin 2015 - dans l'anthologie "Histoires de folie" (Lune Ecarlate Editions)

 

Chaque case de cette étrange marelle, que les Anglais appellent deadbox, est, dans l’esprit du personnage principal, une marche de plus vers le Ciel, un pas supplémentaire sur le chemin de la compréhension de lui-même et de ce qui a fait de lui cet être « à part », différent du commun au point que les mots manquent pour définir exactement ses contours

La Marelle Hopscotch vous convie à un déconcertant huis clos dans la tête d’un tueur en série. Sans complaisance ni tabou.

Nouvelle finaliste du prix Masterton 2014.

 

 

 


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 La revue de presse 

 

CLUB PRESENCE D'ESPRIT
08 juillet 2020

[...] un texte fort et dérangeant. C'est une belle et longue nouvelle, très bien écrite, qui prend tout son temps pour nous embarquer dans une relation gémellaire. On est happé par le narrateur, personnage fort singulier [...] Une impression dérangeante s'accroche dans l'esprit du lecteur.

Sylvie Gagnère.

 

SCIENCE FICTION MAGAZINE
12 mai 2017
 

[...] Mention spéciale pour La Marelle Hopscotch, d'Arnauld Pontier, dont les jumeaux m’ont délecté de leur univers fascinant.

Virginie Liégeon


PHENIX WEB
27 février 2015

[...]   Nous voici face à un étrange jeu : La marelle Hopscotch d’Arnauld Pontier, dont il nous fait une brève présentation en préambule de son histoire afin que nous puissions bien en cerner les tenants et aboutissants.
Nous ferons la connaissance de jumeaux en apparence absolument identiques. En apparence, seulement.
Difficile de parler de cette nouvelle sans en dévoiler de trop. Je ne peux que vous conseiller de vous pencher dessus. Il s’agit d’un texte intelligent, découpé selon le principe de la marelle, poignant, que l’auteur maîtrise à la perfection du premier au dernier mot.


 L'avis des internautes 

 

J.C GAPDY
01 octobre 2020

Rien que le titre, à lui seul, titille, puisque Marelle se dit Hopscotch en anglais. Ceci dit, j’ai découvert un jeu où les cases ne sont pas numérotées, mais datées avec les noms des jours de semaine. Ce qui ne m’a pas fait titiller car j’avoue n’avoir jamais joué à ce genre de jeu, alors que les traits en étaient régulièrement tracés dans la cour de l’école maternelle où j’allais – je n’ai que peu de souvenirs de cette période, mais la cour en fait partie.

Pourquoi une marelle ? Peut-être parce que de la Terre au Ciel n’est-ce pas parfois la même route que de la Terre aux Enfers ?

Or l’enfer, Arnauld Pontier nous le fait côtoyer en quelques pages durement distillées. Alors que la plupart des films et romans qui abordent la psychose d’un tueur en série le font en s’inquiétant de l’homme maléfique, l’auteur l’aborde ici dès les premiers instants où l’enfant bascule dans l’horreur et nous fait sauter de case en case dans ce que ce tueur considère comme sa normalité.

Le premier crime est celui qui vous retournera les tripes par ses détails morbides et le froid détachement du héros – ou plutôt celui qui va vous entraîner à sa suite dans sa tête, dans ses pensées, dans sa folie, dans sa froideur autant que dans son amour d’une certaine beauté, d’une étonnante douceur d’assassinat.

Incisif comme une arme, net et précis, sans complaisance ni faux semblant, l’auteur nous fait pénétrer dans un univers où notre normalité n’a plus sa place, où les mots cisellent les drames et chaque bond dans la case suivante. Il ne vous laisse pas le choix : vous devez jeter le caillou à cloche-pied, manquant perdre l’équilibre face au crescendo mortel qu’il nous offre. Arnauld Pontier nous fait passer d’un jeu de marelle à celui de la DeadBox : il nous ouvre l’esprit, l’âme un tueur adolescent, froid, impulsif, schizophrène, mais d’une grande intelligence et d'une incroyable culture ; un tueur calme, trop calme même, dans ses plus noirs délires – alors même qu’il ne prémédite rien de ses crimes.

Tout est finement tracé et décrit, la main qui trace à la craie le jeu sur le sol ne tremble pas, au point que l’on lit avec en fond sonore une musique de Bach, tels que ses French Suites, légères et sans complexités, ou ses Partitas

Au-delà de quelques détails géographiques insignifiants et qui ne gênent en rien, le texte est, comme d'habitude, un grand plaisir de lecture. Un roman court digne de travail d'un profiler, à ne pas mettre entre toutes les mains…

Critique également reprise sur Babelio

 

LA LECTRICE HERETIQUE
23 mars 2020

Je poursuis ma découverte d'Arnauld Pontier, avec cette novella très noire où il est question de la jeunesse d’un sympathique tueur en série, racontée par lui-même. Si j’ai compris assez rapidement la clé du problème il n’en reste pas moins que l’histoire se lit avec délice. Le narrateur relate son évolution en tant que tueur avec efficacité, la noirceur du personnage n’a d’égal que l’horreur de ses actions, toujours plus sordides.
On regrettera que ce personnage ne fasse pas l’objet d’un roman à part entière tant l’auteur nous a alléché avec ce portrait de tueur percutant et fascinant. Un arrière-goût de “pas assez” !

Olivia Lanchois

LES MILLE ET UNE PAGE LM
19 janvier 2020

Vous avez envie de rentrer dans la tête d'un tueur ? Arnauld Pontier, avec sa nouvelle, nous propose de le faire.
Tout le monde connaît le jeu de la marelle, enfant cela faisait partie des jeux auxquels l'on jouait dans la cour de récréation.
Case après case, sous forme de huis clos, le narrateur nous fait découvrir son histoire.
Plus on approche du ciel, plus les faits racontés deviennent insoutenables.
L'auteur a réussi à me faire me plonger dans cette histoire prenante, angoissante.
Avec une plume incisive, des chapitres courts, il a réussi à me captiver avec son tueur en série.

LADY LIVRE
10 décembre 2019

[...] j'ai adoré !!!!! On a ici le "journal" d'un tueur psychopathe, on entre dans la tête du personnage grâce à une écriture fluide et particulièrement bien tournée. Le vocabulaire est riche sans être pompeux pour autant, les références nombreuses et variées. Le personnage nous raconte son enfance et sa vision du monde, il justifie en quelque sorte ses actes.
Même si j'ai trouvé certains passages un peu angoissants, c'était un vrai bon moment de lecture. J'ai été happée par le récit, jusqu'au final qui m'a clairement surprise 😳
On est pas loin du coup de coeur avec cette lecture !

LES MOTS DE NANET
12 mai 2017

[...] Des jumeaux, l'un diabolique, l'autre... Avec une plume très accrocheuse, Arnauld Pontier nous embarque dans une histoire de folie ordinaire. Entre soumission et domination, ce texte dérange, percute nos consciences.

FNAC

[...]   J’ai vraiment bien aimé l’intrigue, la manière dont l’auteur a tourné les choses, la manière dont ses personnages évoluent.

Aurélie - Carnet de lecture - 24 février 2017


 Le courrier des lecteurs 

 

Qui tu es, toi qui tues ?… c'est la question que jette Arnauld Pontier sur l'échiquier d'une marelle où paradis et enfer se tutoient. Le narrateur, tueur en série, égrène ses victimes, toutes des femmes, après avoir fait ses armes sur un pauvre chat nommé Tolstoï qui s'en serait sans doute mieux tiré si son bourreau avait choisi la roulette russe !
Ici, l'acte du tueur participe du rituel, du sacré, du fétichisme. Il rejoint la tragédie antique dans son caractère inéluctable, implacable et la mort est toujours liée à l'éros. Car il y a étonnamment dans l'acte de tuer le désir de voir la proie jouir avant son repos éternel comme un ultime cadeau purificateur et salvateur. Et cette volonté du tueur de répéter son geste identique et différent, de toucher de si près la vie et la mort avec le désir de combler l'autre, est aussi celle de l'écrivain qui questionne dans chacune de ses oeuvres le mystère de l'écriture.
Qu'est-ce qui fait que quand on écrit ce n'est pas l'esprit qui guide mais la main plus rapide que l'esprit ? Quel voile arrache-t-on lorsqu'on écrit ? Qui veut-on toucher, "contenter" ?
Ecrire est certainement jouer avec l'insondable et l'invisible et chez Arnauld Pontier il se cache un crime derrière chaque mot… Et le lecteur dans tout ça ?
Il croit avoir tracé son chemin, suivi une piste crédible jusqu'à l'ultime moment où l'auteur nous rappelle que c'est lui qui ordonne, lui qui agence, lui qui commande... Alors la fin démolit tout l'édifice construit, fait vaciller le lecteur berné et le renvoie à son perpétuel questionnement d'être humain, faillible, inachevé et éphémère.
Bravo Arnauld, j'ai passé un "bon" moment à te lire.
Françoise Sage - 08 décembre 2019

[...] fabuleux texte. Vraiment, je me suis laissé emporter par ce dernier, l'immense culture qui y affleure, le thème du Döppelganger, la musique de vos mots.

Anne Ledieu - 09 octobre 2019

[...] un récit époustouflant, écrit avec brio.

Johanna Almos

[...] Au-delà du suspens (je n'avais rien vu venir !), c'est superbement écrit.

Francine S.

[...] Le texte qui m'a particulièrement plu (magistralement écrit) est La Marelle Hopscotch, d'Arnauld Pontier

Francis, Toulouse.

[...]  Excellente novella [...] Tous ces questionnements métaphysiques qui nous taraudent sont ici brillament formulés, sans pour autant ralentir l'action ou rendre l'ensemble pesant ou artificiel. Ton style est des plus soignés, classique dans le meilleur sens du terme [...] Bref, bravo : on en redemande !

Bruno Pochesci