Arnauld Pontier
Littérature générale et imaginaire

Agharta - Le temps des Selkies

© Editions Asgard
Illustration de couverture : Michel Borderie

Parution : 22 mars 2013
La version revisitée des deux premières parties de cet ouvrage épuisé est parue aux éditions Ex-Aequo en mars 2023, sous le titre : "Exode".

FINALISTE DU PRIX DU LIVRE NUMERIQUE YOUBOOX 2013
FINALISTE DU PRIX ROSNY AINE 2014


LE QUATRIEME DE COUVERTURE 

Deux civilisations se découvrent et oeuvrent ensemble pour tenter de quitter leur monde,
avant qu'il ne soit trop tard...

Antarctique, en 2002. La découverte de la civilisation souterraine d'Agharta coïncide avec celle du message effroyable qu'elle détient: la Terre va bientôt être pulvérisée par un astéroïde.

Les Aghartiens ont conçu des arches pour rejoindre une exoplanète habitable, mais ils ne peuvent mettre cela en oeuvre sans aide : matières premières, main-d'oeuvre, pilotes... En échange, ils offrent de sauver l'humanité, mais une infime partie seulement.

Cette situation serait dramatique sans l'intervention inattendue des Selkies : d'étranges êtres hybrides, capables d'influer sur le temps, et bien plus encore.

Récit eschatologique, space-opera, ce livre est aussi une exploration de notre condition humaine, une réflexion sur la tolérance, et une aventure épique.

Et si vous voulez en savoir plus sur la Théorie de la Terre Creuse et le royaume d'Agharta, voici un bon lien


 Revue de presse 
 

MYTHOLOGICA 
04 août 2014

Le 7 juillet dernier, est sortie l'anthologie Dimension Système Solaire, chez Rivière Blanche. Son anthologiste, Arnauld Pontier, a une vie et un esprit bien remplis, et je vous invite vivement à le rencontrer lors d'un salon ou d'une séance de dédicace. Il est, en outre, l'auteur de nombreux textes dont celui que j'ai l'a chance d'avoquer ici : Agharta - le temps des Selkies.

Le premier contact avec cet ouvrage s'opère au travers de l'illustration de Michel Borderie. Particulièrement réussie, elle ne manquera pas de vous faire penser à une illustration SF des années 50. En effet, deux humains y sont représentés avec une créature tridactyle en scaphandre entre eux. Leurs combinaisons super moulantes - comme il se doit - sont bleue pour l'homme et rouge pour la représentante de la gent féminine. Sait-on jamais si les extraterrestres qu'ils viendraient à croiser avaient une plus grande capacité de différenciation par les couleurs que par les formes. Hormis ce clin d'oeil, les détails nous rappellent qu'il s'agit bien d'une image actuelle et la tenue de la créature permet de dissimuler son apparence, afin d'intriguer suffisamement le lecteur pour qu'il aille voir ce qui se cache derrière la couverture.

L'Agharta dont il est question dans le titre est une cité souterraine, voire pour certains une civilisation qui s'est développée dans les entrailles de la Terre. Tout comme l'Atlantide ou Mû, ce mythe a traversé de nombreuses civilisations - essentiellement asiatiques - et a connu son heure de gloire dans la littérature de la fin du XIXe siècle. Hasard ou non, toujours est-il que la revue "Nature" a mentionné récemment la possibilité d'un océan sous la croûte terrestre. Non, Jules Verne n'est pas mort et la réalité dépasse souvent la fiction et l'Agharta ne serait peut-être plus un mythe si l'on venait à découvrir des sources de vie dans cet océan comme on en a déjà trouvé dans des milieux bien plus hostiles. Mais revenons à ce roman.

Ami lecteur, n'aie pas peur en parcourant les premières pages. L'autreur est précis et, tout comme Stendhal pouvait être épuisant avec ses descriptions des tentures décorant les salons de ses héroïnes, Arnauld Pontier nous apporte une profusion de détails en matière de glaciologie, communication ou météorologie. C'est une phase nécessaire pour situer l'action et contextualiser le vécu et l'expérience des principaux personnages, mais cela passe, somme toute, assez vite. Après, on peut s'attacher à l'aventure qui va les réunir.

Tout commence sur le continent antarctique, quand le glaciologie David Bryne débarque pour tester un nouvel engin de forage plus performant que ses prédécesseurs. Il retrouvera dans la base une équipe qui va être confrontée à ses côtés à une rencontre avec une civilisation inattendue qui ne leur propose rien de moins que de les aider à sauver l'humanité. Ils en ignorent cependant le prix à payer. Et même si ce type de récit est plutôt classique sur bien des points, le traitement de l'auteur est original et ne maque pas de retournements de situation.

J'ai tout d'abord considéré comme grandiloquente la quatrième de couverture, qui nous présente ce roman comme une "exploration de notre condition humaine, une réflexion sur la tolérance, et qune aventure épique", mais maintenant que la lecture est achevée, je ne suis pas loin de le penser. En fait, cet ouvrage était finaliste du Prix Rosny Ainé 2014 et cela s'explique assez aisément. De trop nombreux auteurs français son timorés et s'inhibent quand il s'agit de recourir aux grands moyens en SF, de peur de faire de la mauvaise littérature, car notre tradition, notre culture sont littéraires avant d'être de grand spectacle.

Ici, Arnauld Pontier se montre sans complexe et il a bien raison. Celui que je tiens pour l'un des plus grands nouvellistes, un certain Jean-Claude Dunyach, nous a donné ce conseil, lors d'un atelier d'écriture auquel j'ai assisté il y a quelques années : "La littérature vous offre un pouvoir inestimable : un budget effets spécieux illimité." Et cela l'auteur l'a bien compris en nous montrant la fin du monde et en nous emmenant dans l'espace. Et malgré tout cette immensité galactique, il réussit à rester à dimension humaine en nous montrant tel un documentaire cette humanité en perte de sa terre, puis en quête d'un nouveau sanctuaire. Certes, cela n'empêchera pas l'homme de faire des erreurs qui son propres à son atavisme, mais il se relève toujours et c'est bien l'homme debout qui est admirable ici.

Je remercie cet auteur français d'avoir osé un space opera, où je me suis parfois égaré, mais qui m'a étourdi par toutes les dimensions qui y sont déployées.

Chris


MACROCOSME
n° 06 - Automne 2013

Roman de SF exigeant, par un auteur talentueux régulièrement publié chez Actes Sud, Agharta mêle hard science, mythologie amérindienne, voyage au coeur de la Terre et apocalypse dans un récit foisonnant qui entraîne le lecteur dans une fresque passionnante.

Servie par une écriture soignée, l'histoire nous embarque à la suite d'une expédition scientifique qui découvre en Arctique un portail quantique conduisant à un monde souterrain, où réside une civilisation inconnue qui annoncera aux visiteurs la fin imminente du monde.

Il s'ensuit une étude très fine des réactions humaines.

Denis Labbé


L'AUTRE MONDE
07 septembre 2013

Voici le lien vers une interview réalisée par cette webzine-radio pendant les Féeries du Bocage 2013, à Voulx.

 

LES CHRONIQUES DE L'IMAGINAIRE
22 mai 2013

Une société internationale embauche une équipe avec à sa tête le glaciologue David Bryne afin de tester sa nouvelle "foreuse" glaciaire dans les conditions exigeantes du Nord Arctique. La station ALERT accueille l'équipe de David, ainsi que les membres permanents qui la font fonctionner. Scientifiques et techniciens sont de plus ou moins anciennes connaissances, et des liens d'attachements se sont noués autrefois.

Peu avant le début des essais le Pr Byrne décide de faire un tour en moto neige et découvre une statue de glace étonnante, puis une lueur pourpre. De son côté, la station McMURDO, basée en antarctique, reçoit une transmission du professeur hachée mais globalement compréhensible... la même que sa consoeur du pôle Nord. La stupeur s'intensifie quand Faye se "matérialise" à quelques kilomètres de McMURDO (pôle Sud) au moment où elle traversait le rideau rouge sur le chemin de retour à la station ALERT.

Ces évènements ont une explication logique : il s'agit d'un portail quantique vers tout un monde souterrain. La majeure partie de l'équipe de test est d'ailleurs accueillie par Sharula, l'ambassadrice du peuple d'Agharta. Ils découvrent alors une civilisation inconnue d'une richesse et d'une sagesse inégalées. Leur venue n'est pas anodine, ils sont les "éons", les élus chargés d'avertir la Terre de sa fin imminente…

Le choix du titre d'Agharta n'est pas un hasard. En effet, le mythe d'Agharta - ou la Terre Creuse - est d'origine amérindienne. Il s'agit ni plus ni moins d'un monde souterrain s'étendant sous la quasi totalité de la Terre. La capitale en est la fameuse Shambhala. Le Royaume d'Agharta est aussi à la base de la théorie affirmant que l'intérieur de la Terre n'est pas uniquement composé de matière solide, mais aussi d'océans, de masses de terre auxquels on peut accéder par des entrées présentes au pôle Nord et au pôle Sud, où à travers de profondes failles de la surface de la planète. Ce n'est pas la première fois qu'est abordée la théorie d'un continent souterrain.

Dès l'antiquité, cette possibilité a excité l'imagination de l'homme de plume. Dans un passé plus récent, le lecteur a pu suivre les aventures pittoresques du professeur Lidenbrock dans Voyage au centre de la Terre de Jules Verne - ou pu en voir une de ses multiples adaptations. Déjà, il s'agissait d'une expédition scientifique menée non par un glaciologue mais par un géologue. La caution scientifique est présente chez les deux auteurs. Si Verne s'amuse dans son récit, ce n'est point le cas d'Arnaud Pontier. L'auteur enveloppe son histoire d'un lourd arrière plan scientifique - lourd car il faut pas moins de quarante pages pour enfin entrer dans le sujet. Il faudra d'ailleurs m'expliquer en quoi l'albédo (coefficient de réfraction de la lumière) influence la vitesse du vent… Certes, il est nécessaire dans la science-fiction de fournir une caution scientifique qui ancre le récit dans la "réalité", qui lui confère sa vraisemblance : des auteurs s'en font une spécialité en hard-SF. Pour ma part, je n'ai pas trouvé cela concluant. L'association de cet univers scientifique et de cette mystérieuse civilisation jamais observée jusqu'alors ne fonctionne pas. Il y a un déséquilibre avec l'utilisation de ce mythe.

Une fois cette réserve émise, l'intrigue est captivante. La fin de la Terre est synonyme de fin de l'humanité, le temps est donc compté. Les enjeux et le danger sont présents, et l'auteur parvient à transmettre une partie de l'oppression et de l'angoisse de ses héros. Sur ce plan, le roman est réussi. Arnaud Pontier évite bien des clichés et des pièges qui auraient rendu son histoire tout à fait quelconque. Les réactions et les comportements des protagonistes sonnent justes dans un tel contexte. Le lecteur assiste et finalement prend part à cette "fin" de monde. Les personnages sont nombreux et bien écrits (j'ai un faible pour Sharula, et Faye). Point de fantaisie en ce qui concerne le peuple aghartien : ils sont a priori d'origine humaine puisque les unions entre humain et aghartien sont fécondes, et je n'en dévoilerai pas davantage…

Quant au fond, souvent indispensable dans un récit de SF, rien de novateur. Toutefois, j'émettrai encore une petite réserve. Globalement, Arnaud Pontier mène une réflexion sur la nature humaine, la tolérance et l'autre. Il nous fait part de ses idées à travers ses personnages et son histoire. Le champ d'étude est si vaste que les différents points de vue sont toujours intéressants. Or, le professeur Bryne, censé être un libre penseur, un cartésien propre à faire son opinion par soi-même, livre des analyses débouchant sur des poncifs tel que "l'homme détruit son monde de plus en plus vite, irrémédiablement. Aucun progrès de la science ne réparera les dégâts…". Ce consensualisme sur la nature humaine et son influence néfaste sur l'écosystème est un poil rabattu voire rebattu (et même un peu trop consensuel à la fin).

Bref, une fois le récit lancé, le lecteur prend un réel plaisir à suivre le destin de l'équipe d'humains, des aghartiens et des selkies. Un space-opéra bien écrit et intelligent, made in France.

 Lutin82

WEBDESIGN MAG
9 avril 2013 

Agharta - Le temps des Selkies, le dernier roman de SF d'Arnauld Pontier, présente l'originalité d'être couplé à un site internet dédié et une application Facebook, qui permet de tester et de savoir via un questionnaire si vous et vos amis sont aptes à rejoindre une des arches et à quitter la Terre avant qu'elle ne soit détruite.

Hui-Ping Panh


 L'avis des internautes 

 

LE COIN DES LECTEURS

28 juillet 2018

[...] de prime abord, à la lecture des premiers paragraphes, je me suis dis : "Encore une histoire sur l'Atlantide", mais très vite je me suis aperçu que le récit était beaucoup plus riche.

Cela démarre par la découverte d'un peuple extraterrestre vivant a l'intérieur de la Terre [...].
Arnauld Pontier a une imagination débordante [...] 

Les deux tiers du récit nous racontent les problèmes soulevés par ceux qui refusent de croire en cet Armageddon, et les conflits latents au sein des Atlantes.

Malgré un départ que j'ai trouvé un peu lent, ce fut une excellente lecture.

Maurice


UNIVERSELICEC
25 mai 2016

[...] la science fiction n'est, à priori, pas le style d'histoire que j'affectionne, seulement l'auteur Arnauld Pontier, dont j'ai lu tous les livres édités chez Actes-sud, jusqu'ici, à écrit en 2013 : Agharta le temps des Selkies. Et voilà qu'enfin je suis rentrée dans ce monde ! (merci Arnauld).

Je suis d'abord séduite par l'écriture, toujours très travaillée, et de toute évidence par l'histoire !
 
Je suis fascinée par ces écrivains qui font des recherches aussi précises, minutieuses, pour nous écrire des histoires au-delà de toute vraisemblance si je puis dire ainsi ! Arnauld a effectué un vrai travail de chercheur, à mon humble avis, pour nous transporter dans ce monde ! On y est ! Et puis comment ne pas faire de comparaison avec ce que nous vivons aujourd'hui ! De très belles réflexions philosophiques se posent nous invitant à la réflexion !

Si vous ne connaissez pas encore Arnauld Pontier, je vous invite grandement à le lire et découvrir ses univers !

Cécile Pierre

 

ImaginR
2015

Agharta est un roman de science-fiction difficile à chroniquer, en raison d'un style assez inclassable. Ce pavé de 500 pages propose une histoire alternative de l'humanité se déroulant entre 2002 et 2013. Agharta est le nom d'une civilisation secrète découverte sous la surface de la Terre.

Ces pseudo humains - qui comprennent plusieurs peuples, dont les Atlantes - à la technologie plus avancée que la nôtre, annoncent l'impact prochain d'un astéroïde qui détruira la planète.

Arnauld Pontier nous fait le récit de ces rencontres et la préparation à l'exode, dans l'urgence, d'une partie de la population humaine et aghartienne, à bord d'arches stellaires. Il utilise des descriptions extrèmement précises et très rattachées à la réalité, comme je n'en ai jamais lues ailleurs. Termes géologiques et climatologiques, modèles de véhicules, noms de bases et d'organisations... La quantité de recherches qu'à dû faire l'auteur est impressionnante. A cela s'ajoute un style très journalistique, qui donne l'impression de parcourir un compte-rendu d'événements. Le tout donne un sentiment de réalisme assez troublant [...]

Paradoxalement, la civilisation aghartienne relève d'une science-fiction nettement plus pulp : combinaisons moulantes, hologrammes, transports lévitants et serviteurs androïdes... L'ensemble produit un effet étrange, entre une précision extrème (trop ?) et un imaginaire où l'on sent un auteur qui se fait plaisir.

Heureusement, Arnauld Pontier ne se contente pas de se chronologie de situations et ajoute quelques intrigues [...]

Agharta - le temps des Selkies est un roman plaisant [...] Le livre laisse un goût étrange de frontière floue entre les genres et, rien que pour cela, sort du lot.

Phil Becker

 

LE GALION DES ETOILES
11 février 2014

[...] J'ai lu ce roman grâce à votre site, je l'ai beaucoup aimé : une histoire pleine de rebondissements, originale, avec des personnages étonnants. Du coup, je vais lire l'autre roman de SF de l'auteur : Sur Mars.

Kevin

18 avril 2014

[...] Je viens de terminer ce livre (je suis fan de SF et de Fantastique) et je l'ai trouvé très intéressant : facile à lire mais très bien écrit, avec une bonne histoire, des personnages attachants et une réflexion sans prise de tête mais réelle sur notre condition humaine, notre relation aux autres et à nous-mêmes.

Le fait que l'auteur ait également glané tout au long de l'histoire de l'humanité de grands mystères (l'Atlantide, les pistes de Nazca, le spationaute de Palenque le Triangle des Bermudes... etc) pour étayer son récit le rend plus "vrai" : on y croit !

Du coup, la théorie de la Terre Creuse (que je ne connaissais pas, je l'avoue) me semble presque... crédible. Tentante, en tous cas. Il semble, en effet, plus logique de penser que les soucoupes volantes (OVNIS) sont des drones venus de l'intérieur de la Terre que des vaisseaux spatiaux habités venus de l'espace !

Ce que j'ai également apprécié dans ce (gros) livre, c'est qu'il part du réel, d'ici et maintenant : on n'est pas immédiatement projeté dans un space-opera fantaisiste, tout reste possible - ou du moins crédible - dans cette histoire (en tout cas c'est ce que l'auteur parvient à nous faire croire), et ce sans doute parce que la part scientifique du récit est assumée, sans être pour autant complexe.

On apprend ainsi beaucoup sur certaines théories actuelles (en matière de propulsion, d'espace-temps, de terraformation, de médecine, sur l'origine de l'Homme, etc...) et on perçoit mieux ce que sera peut-être notre futur. Ainsi, on se sent concerné.

Et puis, disons-le, les Selkies (les ancêtres de nos sirènes, qui viennent de Mars !) sont des êtres passionnants, et touchants. Ils démontrent que la différence, l'altérité, peut renfermer bien plus d'humanisme que ne le professent les xénophobes (et tous les va-en-guerre racistes en puissance), qui, voyant débarquer sur Terre des poulpes géants verts, s'empresseraient de leur balancer derechef quelques bombes atomiques sur les tentacules avant toute discussion.

J'ai également, tout particulièrement, aimé le passage où les habitants de la Terre Creuse (les Aghartiens) expliquent aux Terriens (de la surface = nous !) comment ils ont créé... homo-sapiens ! Et celui où ils nous expliquent la formation des continents et le Déluge qui rendit célèbre Noé (oui, rien que ça !) !

Bref, je recommande chaudement ce livre à tous ceux qui aiment lire, tout simplement. Ce fut un bon moment.

Olivier


RUE DES LIVRES
17 août 2013

J'ai vraiment bien aimé ! L'auteur a une imagination extraordinaire et une jolie écriture. En plus, il nous parle de problèmes qui devraient nous préoccuper un peu plus aujourd'hui : altérité, écologie, condition humaine... Ensuite, l'histoire - très mouvementée - nous amène, données scientifiques à l'appui, sous la Terre, dans le monde mythique d'Agharta - j'ai adoré cet épisode très dépaysant -, et elle revisite les grands mystères de l'humanité : Atlantis, Mu, le Chaînon manquant, Lilith, le Triangle des Bermudes... Bref, un livre très original et très plaisant à lire.

Floraine

 

FEMMES-REFERENCES
26 juillet 2013 

Arnauld Pontier, c'est un peu le Luc Besson de la littérature. Après avoir publié de nombreux ouvrages ces 11 dernières années, comme des romans, des nouvelles, de la poésie ou encore de la littérature de jeunesse, dans différentes maisons d'éditions, il publie, en mars 2013, Agharta, Le temps des Selkies, aux éditions Asgard.

Pour faire un rapide compte rendu de l'histoire : une équipe de scientifiques, en mission en Antarctique, va faire la découverte d'une civilisation souterraine, Agharta. Cette ancienne civilisation, bien plus évoluée que les Solaires va alors leur transmettre un effroyable message : un astéroïde va bientôt frapper la Terre et la détruire, tout comme une bonne partie du système solaire.

Alors que sur Terre, ils se croient condamnés, les Aghartiens ont, eux, conçu des arches qui vont permettre à une partie de la population de rejoindre une exoplanète habitable. Pour cela, ils vont avoir besoin de main-d'oeuvre, de matières premières et de pilotes, de la part des Solaires, en échange de quoi ils offrent la possibilité de sauver une infime partie de l'humanité…

« Deux civilisations se découvrent et oeuvrent ensemble pour tenter de quitter leur monde, avant qu'il ne soit trop tard », explique la quatrième de couverture.

C'est un véritable récit digne d'un film de science-fiction que nous offre Arnauld Pontier dans son roman. En s'appuyant sur des mythes et des recherches scientifiques, il arrive à plonger le lecteur dans tout un univers surréaliste et invente toute une histoire avec des personnages pour le moins attachants.

Ces scientifiques, qui découvrent cette civilisation souterraine, c’est le cœur de l'histoire que le lecteur aura le plaisir de suivre durant ces 500 pages environ.

Avec son nouveau roman, Arnauld Pontier réalise un coup de maître en arrivant à tenir le lecteur en haleine durant toute l'histoire. Si le pour et le contre devrait être posé, et parce que dans tout ce positif, il faut bien un peu de négatif, à certains moments, le lecteur devra s'accrocher pour continuer l'histoire ou encore comprendre... Arnauld Pontier utilise, dans ce roman, un langage pour le moins scientifique. Seulement, c'est la petite touche qui donne tout son charme, son originalité et son réalisme à Agharta.

En bref, Agharta, Le temps des Selkies est le dernier roman d’Arnauld Pontier, paru aux éditions Asgard, qu’il serait malvenu de ne pas conseiller à un plus grand nombre de lecteurs. D'autant plus qu'il devrait plaire à coup sûr aux lecteurs passionnés de science-fiction et d'univers parallèles.

Antonin Tabard


FLYN SFFF
08 juillet 2013

Qu’est-ce que l’Agharta ? Il s’agit d’une cité souterraine légendaire, une cité sous la Terre. Agharta est en lien avec la théorie de la Terre creuse. Un sujet qui est très intéressant, et au centre de ce récit.

Arnauld Pontier pose bien le contexte de son histoire, le décor dans lequel se déroulent les événements. Il décrit les lieux, présente ses personnages, leur vie, leur psychologie, etc. Ce sont les bases de l’intrigue et celles-ci sont très bien mises en place, grâce au style de l’auteur.

Agharta est un roman de Hard SF, et Arnauld Pontier montre une nouvelle fois ici (après son récit de voyage Sur Mars), son talent pour nous exposer les faits scientifiques clairement, sans pour autant perdre le lecteur en cours de route. Cependant, n’étant pas fan de Hard SF, cet étalage de science me donne une impression de surenchère. Mais cela participe à rendre le roman plus réel et à bien nous ancrer dedans.

Le récit est rempli de mystère, que ce soit au début du roman ou bien par la suite de l’histoire. On a du suspense tout au long de l’ouvrage et l’auteur réussit par moment à imposer une ambiance de terreur, autant pour ce qui est des événements qui se produisent que pour la suite des événements, le destin des hommes, etc.

J’ai tout de même eu un peu de mal à entrer dans l’histoire, justement à cause du côté Hard SF qui est très très présent au début, mais par la suite, cela s’efface peu à peu et l’histoire devient bien plus prenante et intéressante.

Agharta - Le temps des Selkies est un très bon récit, bien écrit et passionnant. En plus de cela, Arnauld Pontier nous offre une intrigue complexe, nous permettant de suivre l’évolution du projet des Solaires et des Aghartiens. La création de l’arche, les problèmes qu’ils rencontrent, etc. En somme, un bon roman qui mérite d’être lu.

 

VOYAGE LITTERAIRE
16 juin 2013

[...] il s'agit d'une maison d'édition qu'on ne retrouve pas sur les tablettes au Québec. De plus, Arnauld Pontier est un auteur que je ne connaissais pas et la science-fiction est un genre vers lequel je ne suis pas naturellement portée. On peut donc dire que j'ai plongé vers la découverte sans crainte, tête baissée. Heureusement, je n'ai vraiment pas été déçue et je crois que je m'ouvrirai davantage à l'avenir vers ce genre de littérature.

Concernant le style d'écriture de l'auteur, j'ai tout d'abord pensé que l'univers serait extrêmement difficile à pénétrer. Avec la technologie, le Space Opéra, j'ai vraiment cru que je m'y perdrais, mais cela n'a pas été le cas. L'auteur est bien parvenu à mettre en place l'histoire de façon à ce que le lecteur s'y retrouve aisément. En recherchant sur le web, j'ai d'ailleurs appris que le terme Agharta, le titre du roman, était amérindien. L'écriture est dynamique et entraînante et je n'ai pas vraiment perçu de longueur.

Cette fois, il est difficile de parler des personnages en les dissociant de l'intrigue. Les personnages font face à des enjeux divers qui touchent les relations entre diverses races et l'humanisme. On y aborde le thème de la fin du monde de façon très accessible pour un large public. Il n'y a pas de prise de tête et on n’a pas besoin d'être expert en science pour comprendre le déroulement des événements. La science-fiction fait souvent appel à des notions scientifiques, dans ce cas-ci il y a un lourd bagage, pour justifier la réalité dans l'histoire. Ce que j'ai trouvé intéressant c'est que l'auteur passe son point de vue sur la nature humaine, la tolérance et l'autre à travers les comportements de ses personnages. C'est très réussi comme passage et surtout très crédible.

J'ai vraiment été satisfaite par la lecture de ce roman. J'étais loin d'imaginer un ouvrage de fiction aussi complet. La technologie, le côté philosophique et réflexif en même temps que de l'action bien menée, définitivement un cocktail appétissant !

Je conseille ce roman aux amateurs de science-fiction, mais aussi à tous ceux qui ne connaissent pas vraiment le genre et qui souhaiteraient se familiariser avec un ouvrage bien écrit et une intrigue époustouflante sans clichés !

Laurence

 

FNAC
12 juin 2013

L'Agharta, je savais que cela avait un rapport avec la théorie de la Terre Creuse. Je m'attendais donc à un remake du Voyage au Centre de la Terre, de Jules Verne. Et si les héros nous conduisent effectivement dans le royaume souterrain (quelles descriptions !), c'est pour, dès la seconde partie du livre (qui est en trois parties), nous ramener bien vite en surface, en pleine panique et conflits en tous genres lorsque le Monde apprend la prochaine destruction de la Terre.

Quant aux fameux Selkies, ancêtres de nos sirènes, on peut dire que leurs interventions, qui ponctuent l'histoire, sont un ressort très intriguant... Puis vient le voyage en espace, vers la Terre Promise... Là, je ne vous raconte pas.

Bref, un roman de SF passionnant.

Francis

16 décembre 2013

Très bon, une grande épopée, beaucoup d'action et de clins d'oeil sur des événements "étranges" de notre passé, y a-t-il une suite ?

Jimi25


PLANETE SF
11 mai 2013

J'ai beaucoup aimé ce second roman SF de l'auteur. Une écriture moins "littéraire" que son précédent, mais le propos n'est pas le même - cette fois, ce n'est pas un court récit de voyage.

Dans ce pavé, il fait une sorte de "synthèse" de pas mal de mystères terrestres, pour crédibiliser une histoire de fin du monde et de migration qui se lit très facilement, à la manière d'un page-turner. Et on se laisse convaincre par les explications données à tout ce qui nous fait aimer la SF (OVNIS, triangle des Bermudes, extraterrestres, chaînon manquant, mystères de Palenque...). Bref, une bonne histoire, des personnages attachants (oui, il y a des histoires d'amour...), des données scientifiques habilement distillées, on ne s'ennuie pas.

Mais, surtout : ne lisez pas la dernière page avant !

Flo


FACEBOOK

12 avril 2013 

Livre super, interessant au niveau écriture, bien sûr, mais aussi, agréable, on s'évade et cela fait du bien, surtout en ce moment. A lire absolument !

Marie-Christine

11 mai 2013 

Je viens de terminer Agartha. Je te félicite. C'est réussi. J'ai particulièrement apprécié les développements sur l'encodage et la recréation d'êtres, sur le lien et l'empathie. Bravo.

Fred

19 mai 2013

[...] ton livre est une belle réussite, il m'a fait rêver, c'est l'essentiel je crois... Et surtout, je l'ai lu sans me lasser, rare de nos jours ; en résumé j'adore ! [...] bonne continuation pour les futurs ouvrages !

Boyc Faceb

23 avril 2014 
 

Dévoré en 3 jours lors du précédent long week-end, pour ma part. Si j'avoue avoir eu un peu de mal à m'accoutumer à la densité des informations explicatives au départ (un temps d'adaptation qui a duré une quinzaine de pages) j'avoue avoir été impressionné par la qualité de vos références scientifiques, qui appuient parfaitement le récit et permettent une immersion de qualité. L'intrique et le découpage sont vraiment habilement pensés, les personnages sont très attachants... bref, le livre m'a tenu en haleine, il se trouve à présent entre les mains d'une collègue de confiance. Le mythe de la terre creuse trouve là une référence d'excellence. Mes félicitations.

Thunder Jones

 

ACTU SF
12 avril 2013 

Je viens de terminer Agharta - le temps des Selkies. Passionnant. 

L'idée de se servir de tout un tas de mythes (Terre Creuse, Atlantide, Mu, sirènes, triangle des Bermudes, chaînon manquant, etc...) et d'avancées/données scientifiques (théorie des Branes, matière noire, terres rares...) pour étayer une histoire la "crédibilise" assez ! On se dit à chaque fois : "Bon sang mais c'est bien sûr !" Et le tour est joué. On lit ce roman comme un véritable récit, sans pouvoir s'empêcher de tourner la page pour savoir ce qui va se passer. 

Personnages attachants, rebondissements inattendus, réflexions aussi sur "ce que l'on ferait nous" à la place de certains des protagonistes, critique de l'ultralibéralisme (ah ! les Chinois en prennent pour leur grade !), des religions (croire n'est pas savoir), des racismes en général (l'extraterrestre c'est l'Autre)... Bref, c'est un bouquin qui sort de l'ordinaire SF "pure action", qui m'a enthousiasmé. 

Et l'auteur y cite même Eluard : "Le dur désir de durer"... ça résume assez le contexte... 

Dans mon top 3 de l'année.

Lulu

LIBRAIRIE L'ANTRE MONDE
15 avril 2013

Pour ne rien vous cacher, à la base, tout ce qui est space opera et hard science, ce n'est pas mon truc, car j'ai toujours l'impression de ne pas avoir le niveau requis en science, mathématiques et physique pour bien tout comprendre !

Au contraire, je suis vite rentrée dans ce roman car, comme chez Pierre Bordage, les enjeux ici sont d'abord en rapport avec l'humanisme et les relations entre différentes races.

L'écriture est entraînante et je n'ai jamais eu le sentiment d'être perdue. 

Le discours sur la fin du monde, ou eschatologie, est très clair et je n'ai pas eu à rechercher loin dans mes connaissances en théologie pour bien suivre.

S'il est très intéressant de savoir d'où vient le terme "Agharta" pour approfondir sa compréhension du texte (voir l'article Wikipédia ), ce n'est pas obligatoire pour avoir le sentiment de bien comprendre l'intrigue.

En conclusion : Si vous cherchez un livre humanisme sur la fin du monde ce livre est fait pour vous !

Le loup noir punk
 

CULTURE SF
06 avril 2013  

Je viens de terminer Agharta - le temps des Selkies, d'Arnauld Pontier... Et j'avoue qu'il ma scotché.
Culture SF et scientifique béton, style impeccable, histoire originale et bien menée. C'est une réussite.

On pouvait craindre, après le très littéraire Sur Mars (150 pages) que le souffle manque à cet auteur pour un pavé, ce n'est pas le cas et c'est tant mieux. Je recommande vraiment.

Kderre


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 Le courrier des lecteurs 

 

Enthousiasmé (et le mot me paraît faible) par ton dernier roman.
Cela faisait des mois que j'étais dans l'incapacité d'aller au bout d'un roman et là j'ai "dévoré" le tien en quelques jours ! Tout au long de ma lecture, je suis resté dans une sorte de réalité, et ce malgré un récit particulièrement fantastique ! Que de recherches ! Quelle imagination ! Bref, tu m'as épaté et je suis certain que ce roman aura une belle et longue carrière... et pourquoi pas, un film ?

Francis P - 20 avril 2013 

[...] J'ai passé un réel plaisir à le lire. La fin est excellente. J'imagine que tu as pris beaucoup de plaisir à écrire ce roman. Les références scientifiques sont très fournies [...] sans jamais nuire à la fluidité du récit. Le livre accepte plusieurs lectures possibles : philosophique, métaphysique, sociologique... avec un ancrage solide dans l'imaginaire, voire dans la mythologie. Beaucoup d'action aussi, ce qui donne également une dimension cinématographique au roman. Bref, il serait difficile de ne pas y trouver son compte.

Dumè Antoni - 02 août 2013